Alors que le public du Cinéma Déviant se
diversifie (tout comme le buffet servi...), nous inaugurons avec ce film
du nanar, du vrai. C'en est fini des films volontairement nanars.
Maintenant on rigole plus.
Bien que toujours
pas remis de la mort de Lemmy, on sera là.
Avec donc Le Führer en Folie,
de Philippe Clair. 1974, 1h30 de folie furieuse. Il serait fastidieux
de vous dire toutes les vedettes qui jouent dedans, mais en vrac y'a
Galabru, Alice Sapritch, Topaloff, Luis Rego, et surtout Henri Tisot
dans la meilleure imitation d'Hitler de l'histoire.
Le
scénar ? Antifas vous avez (qui a dit encore une fois ?) rien pigé, si
Hitler et les allemand-es ont fait ça, c'est parce que l'Allemagne a
perdu la coupe du monde de foot en 1936 (remarque c'est peut-être pour
ça que vous allez au stade après tout). Il exige une revanche... ça en
cause là
Un
truc aussi: acteurs-trices, chanteurs-euses, méfiez-vous du Cinéma
Déviant. Non pas que les films projetés font tâche dans votre
filmographie, mais vous en mourrez. Le 9/12, on a projeté un film avec
Lemmy, il nous quitte 19 jours après. Fin décembre, on valide de
projeter Le Führer en Folie, Galabru clamse. A noter que dans ce film,
il joue une des pires prestations de sa carrière...
Alors viens. Sinon on projette un film avec toi dedans et tu vas rejoindre les vers fissa!
Y'aura des trucs à manger vegan et du thé, même de la tisane.
Réflexions la culture nanar n'est elle pas un énième produit de la sous culture geek abrutissante qui nous a valu des figures niaises et cereuses ? Steve Job, mark Zuckerberg, Emmanuel Macron, Luc Ferry, David Bowie ? Fan de navets tournez la page de l'abrutissement dans lequel vous vous vautrez comme des ragondins empallés sur les grilles des préféctures, ne polluez plus les plages de la culture avec vos enfants violents et bêtes et vos éréctions matinales, et votre imaginaire Nuella peuplés de femmes au gros nichon et de black aux sexes démesurés !!! Ah bas le navet, vive l’ortolan !!
RépondreSupprimerLaissé vivre les Jane Eyre, les Jean Genet, les Eustache, les Luc Moulet, les Jacques Rivette qui vivent en vous comme il y a chez le nazi moyen un lecteur assidu de Thomas Man, un esthéte Wagnérien, ou un Schiller en odeur de sainteté, il ya chez le geek, derrière sa jeunesse abrutie et sa peur consternante de revulser à cause de sa peau incrusté des fientes de la puberté, une émotion qui scintille.
Comité de défense de CinéSanOm.